D’où viennent les pensées ? Est-ce qu’elles nous appartiennent toutes ? Où vont-elles ? Avons-nous une zone de stockage ? Est-ce qu’elles sont toutes utiles ?
Je suis sûre d’une chose elles ne sont pas toutes utiles ! Il y en a des toxiques. Celles qui ravivent les croyances limitantes qu’on s’est fabriquées au fil du temps, parfois (souvent) aidés par notre environnement familial, social, sociétal.
Elles se pointent alors et nous font vivre une situation, un événement par le prisme d’une histoire qu’on se raconte depuis longtemps : « ça n’arrive qu’à moi », « je n’ai jamais de chance », « on a rien sans rien », « il faut travailler dur pour mériter une récompense », « je suis trop timide », « rien n’est facile dans la vie », « je me fais toujours avoir », « c’est toujours moi qui prends », « de toute façon c’est de famille », « personne ne me voit/ne m’écoute/ne me comprend », « je ne suis pas fait-e pour ça »…etc.
Il y en a des tas et des tas. Et chacun nous en possédons beaucoup, à propos de différents sujets. Et s’il n’y a pas de mouvement volontaire d’en prendre conscience alors ça reste comme une vérité immuable tapie dans notre inconscient et qui nous dicte nos réactions en mode pilote automatique encore et encore. Le même manège se met en branle systématiquement.
Et si nous n’en prenons pas conscience, nous ne pouvons pas choisir d’en descendre… Nous prenons fatalement pour vrai une sorte d’habitude fabriquée. Mais ça n’est pas fatalement la réalité ;-) Et surtout ça limite énormément notre expérience de vie !
Et c’est ainsi que des situations, avec certes des décors et des acteurs qui changent, se répètent encore et encore. Tant que nous n’avons pas pris conscience du manège qui se remet à tourner immanquablement dans des situations qui ont la même fréquence, nous sommes coincés dedans pour un tour complet !
Pour que quelque chose puisse changer, il est important de devenir conscient de ce manège c’est-à dire l’histoire qu’on se raconte et les masques qui vont avec, comment ça oriente notre manière d’être au monde.
Ensuite seulement nous pouvons choisir de transformer notre manière de réagir, de descendre du manège. Et s’autoriser à aller explorer d’autres possibles. :-)
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