Se connecter, se relier à l’instant présent, c’est avant tout choisir consciemment de faire un instant de pause, dans son quotidien, dans sa journée.
En tant qu’être humain, on peut dire qu’on est composé de différentes structures : il y a notre corps physique, fait de matière, tangible, palpable, qui lui se vit au présent : nos sensations sont dans le présent, nos fonctionnements physiologiques (les battements de notre cœur, la pression artérielle, la respiration…) et puis il y a nos structures mentales, émotionnelles, qui elles sont plus subtiles, plus volatiles et qui se vivent rarement au présent dans notre vie quotidienne. Elles sont souvent dans le futur, un futur projeté, imaginé, parfois de manière angoissante, inquiète, à travers le prisme de nos peurs, nos doutes, nos inquiétudes… ou bien elles peuvent être aussi dans le passé, dans des ruminations, des ressassements, de ce que l’on a mal fait, pas fait, ce qu’on aurait dû faire etc…
Or, ces structures qui nous composent comme un tout, interagissent constamment entre elles. Ainsi par exemple, le corps va réagir au présent à des pensées ou des émotions qui peuvent être du futur ou du passé, et ce, qu’elles soient conscientes et même inconscientes ! Il faut savoir qu’on peut avoir jusqu’à 60 000 pensées par jour…
Lorsque ces pensées et émotions sont désagréables, de l’ordre de la peur, de l’inquiétude, le corps se crispe, se tend, le cœur peut s’accélérer, la respiration aussi, car il réagit au présent à ces pensées.
Il est ainsi important de se relier à ce corps vivant au présent, à ses sensations, en amenant notre conscience dessus et ainsi aligner nos structures mentales et émotionnelles à cette réalité objective de l’instant : qu’est-ce que je ressens, là, maintenant, sans jugement… juste, observer ce qui est là et mettre sa conscience dessus, et observer comment ça peut être différent, comment ça peut s’assouplir, se détendre un peu, se relâcher... au moins un petit peu, comme ça sera juste pour vous, dans cet instant, grâce en premier lieu à la respiration.
C'est ce que je vous propose avec cet audio :
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